La France a démenti, vendredi, les accusations du chef du groupe paramilitaire russe Wagner, Evgueni Prigojine. Paris en a profité pour dénoncer une « propagande russe ».
Le chef du groupe Wagner M. Prigojine, a imputé à Paris ce vendredi, l’explosion d’un colis piégé en Centrafrique ayant grièvement blessé un représentant de Moscou dans ce pays où sont déployés des combattants de Wagner.
« Je me suis déjà adressé au ministère russe des Affaires étrangères pour qu’il lance une procédure afin de déclarer la France comme Etat soutien du terrorisme », a affirmé Evguéni Prigojine, cité par son service de presse.
Cette déclaration de l’homme d’affaires russe, a mis mal à l’aise la diplomatie française qui est montée au créneau ce vendredi, pour démentir les accusations portées à l’encontre de Paris. « Cette information est fausse et c’est même un bon exemple de la propagande russe et de l’imagination fantaisiste qui caractérise parfois cette propagande. », a déclaré la cheffe de la diplomatie française, Catherine Colonna.
Plus tôt, la Russie a déclaré que cette attaque visait à « nuire » au développement des relations entre Moscou et Bangui. « Nous condamnons fermement cet acte criminel qui a pour objectif (…) de nuire au développement des relations amicales entre nos deux pays ».
La Centrafrique, pays en guerre civile depuis 2013, est au cÅ“ur de la stratégie d’influence russe en Afrique. Le rôle grandissant de Wagner a d’ailleurs conduit la France à retirer ses derniers soldats du pays, jeudi.