Pour éviter la guerre, des manifestants se sont rassemblés aux alentours de la Maison Blanche et à New York, pour exprimer leur ferme opposition à une guerre contre la Russie et appeler à la dissolution de l’OTAN.
La situation à l’Est de l’Ukraine ne s’amenuise toujours pas. Le risque d’une invasion de l’Ukraine par Moscou reste d’actualité et la Russie pourrait encercler Kiev, la capitale ukrainienne, et renverser le président Volodymyr Zelensky en 48 heures, selon les Etats-Unis. Face à la montée des tensions de part et d’autres avec le déploiement des soldats et des moyens de Défense, des centaines de personnes se sont rassemblées autour de la Maison Blanche samedi, pour dénoncer «l’impérialisme américain» et ses «guerres sans fin basées sur des mensonges».
«Non à la guerre avec la Russie», «la diplomatie, pas la guerre», «dissoudre l’OTAN», pouvait-on notamment lire sur des pancartes brandies lors du rassemblement face à la Maison Blanche, d’après RT France. «L’héritage de l’impérialisme américain est celui d’interventions injustifiées, d’invasions, d’occupations et d’une guerre sans fin basée sur des mensonges et des fabrications médiatiques. Au cours des deux dernières décennies, les Etats-Unis ont dévasté l’Irak, l’Afghanistan, la Libye et la Syrie. La véritable menace pour la paix est la machine de guerre américaine», explique ANSWER coalition sur son site.
Macron à Moscou
Dans la crise avec la Russie, l’Ukraine bénéficie du soutien de l’OTAN. « la France était prête, si l’OTAN le décidait, à déployer des éléments militaires en Roumanie, pays frontalier de l’Ukraine, pour pouvoir contribuer à cette réassurance », a rappelé la ministre française, Florence Parly.
Les démarches diplomatiques se multiplient pour éviter l’invasion de l’Ukraine par la Russie qui a déjà déployé des troupes à l’Est de l’Europe. Le président Français Emmanuel Macron se rendra lundi, à Moscou, pour rencontrer le président russe Vladimir Poutine, puis le président ukrainien Volodymyr Zelensky mardi à Kiev, a annoncé l’Élysée vendredi.
La tension reste vive ces dernières heures, Washington ayant assuré jeudi avoir des preuves, sans les avoir présentées, que Moscou préparait une vidéo de fausse attaque ukrainienne, prétexte à envahir l’Ukraine.