Le président turc Recep Tayyip Erdogan a annoncé que les élections présidentielle et législatives prévues le 14 mai auront lieu comme prévu, malgré les critiques de la gestion du séisme dévastateur du 6 février. Les observateurs soulignent que cette décision pourrait affecter la participation des électeurs et aggraver les tensions politiques dans le pays.
Le maintien des élections en Turquie malgré la catastrophe naturelle suscite des inquiétudes quant à leur légitimité et leur validité. Alors que le pays tente encore de se remettre du séisme de magnitude 7,3 qui a fait plus de 30 morts et des milliers de blessés, la décision du président Erdogan a été critiquée pour sa précipitation. Les observateurs soulignent que la priorité devrait être donnée aux efforts de secours et de reconstruction, plutôt que de se concentrer sur la politique électorale.
Les critiques se sont également exprimées sur la gestion du séisme par le gouvernement. Des images de gens qui dorment dans des tentes et des rapports de pillage ont alimenté les accusations selon lesquelles, les autorités n’ont pas été suffisamment préparées pour faire face à la catastrophe. En réponse à ces critiques, le président Erdogan a promis de répondre aux voix critiques lors des élections du 14 mai.
Les analystes estiment que la décision d’Erdogan de maintenir les élections malgré les critiques risque de diviser davantage la société turque, déjà polarisée par des tensions politiques et des différends idéologiques. Le séisme de février a également mis en évidence la fragilité des infrastructures et l’urgence d’une planification adéquate pour faire face aux catastrophes naturelles. Les prochaines semaines seront cruciales pour la Turquie, alors que le pays se prépare pour des élections qui pourraient déterminer son avenir politique et économique.