Réunis à Lomé, au Togo, le week-end dernier, les ministres en charge du commerce et les directeurs des douanes du Bénin, du Ghana, la Côte d’Ivoire, le Niger et le Togo, ont signé un accord dans le but de renforcer la fluidité des échanges au niveau régional.
La capitale togolaise a accueilli en fin de semaine dernière, une réunion conjointe de haut niveau sur la fluidité des échanges commerciaux le long du corridor Abidjan-Lagos. L’événement, organisé par le Secrétariat de la Zlecaf, a regroupé les ministres en charge du commerce et les directeurs des douanes des cinq pays concernés (Bénin, Côte d’Ivoire, Ghana, Nigéria, et Togo).
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Il s’agissait pour les responsables, de plancher sur les défis auxquels sont confrontés les commerçants et autres acteurs économiques le long de cet axe routier long de quelques 1028 km devant relier les capitales de ces États, mais aussi et surtout de prendre des décisions idoines à mettre en Å“uvre pour la réussite de ce projet.
“La rencontre de Lomé est une première étape dans l’intégration de la facilitation des échanges au niveau régional pour nous assurer que les bénéfices soient pour nos pays, les PME, les opérateurs de transit et les populations« , a indiqué lors des travaux le SG de la Zone de Libre échange, Wamkele Mene cité par la présidence du Togo.
Un accord signé
Un protocole d’accord soutenu par le Pnud a, été conclu à l’issue des assises, dans le but de renforcer la gestion du processus de la fluidité des échanges au niveau régional.
Projet phare du Programme pour le développement des infrastructures en Afrique (PIDA), le corridor Abidjan-Lagos transporte chaque année environ 44 millions de personnes et 130 millions de tonnes de marchandises. Avec la signature prochaine des accords sur la facilitation des commerces, on estime à plus de 65 millions de personnes, le nombre d’usagers annuel.