Au 30e jour de la démilitarisation et de la « dénazification » de l’Ukraine, l’armée russe dresse un premier bilan de ces pertes. Selon cette dernière, 1 351 soldats russes sont morts depuis le début du conflit, le 24 février dernier.
La Russie a reconnu vendredi la mort de 1 351 de ses soldats depuis le début de son offensive militaire en Ukraine il y a un mois, accusant les pays occidentaux de commettre une « erreur » en livrant des armes à Kiev. « Lors de l’opération militaire spéciale, 1 351 militaires ont été tués et 3 825 blessés », a déclaré l’adjoint au chef de l’état-major des armées Sergueï Roudskoï lors d’un point de presse. Par ailleurs, la Russie a accueilli 419 736 réfugiés d’Ukraine depuis le début de l’opération, selon Mikhaïl Mizintsev, directeur du Centre national russe de gestion de la défense.
Le président russe Vladimir Poutine continue ses références à la Seconde guerre mondiale. Il a comparé ce vendredi la déprogrammation dans les pays occidentaux de personnalités et d’événements culturels russes aux autodafés orchestrés par les nazis. « La dernière fois, ce sont les nazis en Allemagne, il y a près de 90 ans, qui ont mené une telle campagne de destruction d’une culture indésirable. On se souvient bien des images des livres brûlés sur les places publiques », a-t-il dit, lors d’une rencontre avec des personnalités de la culture.
Ce vendredi, la Russie affirme avoir détruit la plus grande réserve de carburant de l’armée ukrainienne. Selon le porte-parole du ministère russe de la Défense, basée à Kiev, cette réserve servait à approvisionner les unités dans la partie centrale du pays.