En attendant d’abriter le Centre Africain de Coordination et de Recherche en Cybersécurité, le Togo a décidé de renforcer la sécurité autour des systèmes d’information des administrations et opérateurs de services essentiels sur son territoire.
Au Togo, les réformes dans le domaine du numérique se poursuivent. L’exécutif a en effet adopté jeudi, en Conseil des ministres, un projet de décret relatif à la qualification des prestataires de services de confiance.
L’objectif poursuivi par le gouvernement est de déterminer “les règles relatives à la procédure de qualification des prestataires de services de confiance, de cybersécurité et des produits de sécurité, ainsi qu’à la procédure d’agrément des centres d’évaluation”. Le texte vient renforcer la sécurité autour des systèmes d’information des administrations et opérateurs de services essentiels. En effet, le Togo ambitionne de devenir un modèle en matière de cybersécurité.
En rappel, un mémorandum d’entente a été signé entre le Gouvernement et la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) permettant au pays d’abriter le Centre Africain de Coordination et de Recherche en Cybersécurité.
La nouvelle infrastructure qui sera implantée à Lomé, agira notamment en qualité de “pôle régional central d’informations et de renseignements sur la cybersécurité”. Selon les termes de l’entente, elle “fournira une expertise et mènera des activités liées à la promotion de la cybersécurité et aux enquêtes sur la cybercriminalité”, indique un communiqué du gouvernement togolais.
Entre autres missions attendues, le renforcement des capacités et le soutien aux agences de cybersécurité établies dans les pays africains, la collaboration avec différentes parties (gouvernements, forces de l’ordre, experts), ou encore la mise à disposition de capacités de recherches.