Suite à l’annonce fait par Emmanuel Macron sur le retrait de l’armée française au Niger d’ici à la fin de l’année, les militaires ont réclamé un «cadre négocié» pour le retrait des 1 500 soldats français.
Les militaires estiment que le départ des 1500 soldats français déployés dans la lutte antidjihadiste au Niger doit «être établi dans un cadre négocié et d’un commun accord pour une meilleure efficacité», selon un communiqué lu tard lundi soir à la télévision nationale. Les putschiste disent attendre «que cette déclaration soit suivie d’actes officiels émanant des autorités françaises compétentes».
Fin du bras de fer de deux mois
Le retrait des militaires français devrait se faire d’ici la fin de l’année, selon Emmanuel Macron. Le départ des soldats, tout comme celui de l’ambassadeur français dans le pays, était deux exigences des militaires au pouvoir depuis plusieurs semaines.
Lors d’un entretien sur TF1 et France 2, Emmanuel Macron a annoncé, dimanche soir, le départ « dans les prochaines heures » de l’ambassadeur de France du Niger, et le retrait des 1 500 soldats français basés dans le pays de manière « coordonnée ». « Ce retrait aura lieu dans les semaines et les mois qui viennent », a fait savoir le président de la République, précisant qu’il n’y aurait plus de présence militaire française au Niger « d’ici la fin de l’année ».