Le président américain Joe Biden a annoncé un plan de 150 millions de dollars pour aider les nations africaines à s’adapter à l’urgence climatique, lors d’un discours prononcé à la Cop27 en Égypte.
Le président des États-Unis s’est rendu à Charm el-Cheikh, en Égypte, vendredi, pour tenir un discours à la COP27. Particulièrement attendue sur sa position à l’égard de l’aide aux pays pauvres, Joe Biden a annoncé un plan de 150 millions de dollars pour aider les nations africaines à s’adapter à l’urgence climatique, lors de son discours.
Il a promis que les États-Unis atteindraient leurs objectifs en matière d’émissions d’ici 2030, affirmant que le pays joignait le geste à la parole. L’urgence climatique concerne la sécurité humaine et la sécurité économique, a-t-il déclaré, en évoquant les sécheresses historiques, les incendies de forêt, les tempêtes dévastatrices, l’insécurité alimentaire et les inondations qui laissent des personnes sans abri.
Les États-Unis relèvent ces défis de toute urgence, a-t-il déclaré, et il a salué la loi sur la réduction de l’inflation, qui soutient l’électricité plus propre et l’agriculture « intelligente sur le plan climatique ». « La crise climatique concerne la sécurité des êtres humains, la sécurité économique, la sécurité nationale et la vie même de la planète », a-t-il déclaré dans un discours au sommet annuel de l’ONU sur le climat, à Charm el-Cheikh en Égypte.
Avant de s’adresser à la COP, en fin d’après-midi, le président Biden a eu un entretien avec son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi. Selon la Maison Blanche, il devait notamment évoquer la question des droits de l’Homme et le sort d’Alaa Abdel Fattah, blogueur prodémocratie emprisonné et en danger de mort après sept mois de grève de la faim.