Le Togo et le Ghana ont ouvert, mercredi, à Lomé, la huitième consultation sur le différend frontalier maritime qui les oppose. Les travaux, lancés par le ministre de l’Economie maritime, doivent permettre de consolider les avancées enregistrées lors des deux dernières rencontres.
Le Togo et le Ghana sont toujours à la quête d’une solution à l’amiable pour le différend frontalier maritime qui les divise depuis bien longtemps. Dans la semaine dernière, les principales délégations en charge du dossier, des deux côtés, se sont retrouvées, mercredi, pour une énième assise.
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Il s’agit, notamment, de s’accorder sur les derniers détails relatifs à la démarcation de la frontière maritime entre les deux pays, après l’adoption des derniers acquis comme la localisation du Pilier S1, première borne frontière terrestre.Â
L’ambition pour les négociateurs est de parvenir à des résultats tangibles, d’ici novembre, et avancer sereinement vers une délimitation définitive. “Le processus de délimitation négociée que nos deux pays ont engagé est un rendez-vous de l’histoire et un défi à relever”, a affirmé Edem Kokou Tengue. Les travaux s’achèvent vendredi.
Un différend datant d’un demi-siècle
Pour rappel, Lomé et Accra sont opposés depuis plus d’un demi-siècle sur cette imprécision maritime, héritée de l’époque coloniale. Les deux pays, avec des liens historiques forts, ont toujours privilégié la voie du règlement à l’amiable, dans le respect du droit international.
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La 7e réunion a été tenue du 22 au 25 juin à Accra. Au cours de cette réunion, les différentes commissions avaient réitéré leur volonté de respecter le chronogramme de discussions, afin de parvenir, « d’ici la fin 2021, à un accord définitif de délimitation incluant toutes les zones de discorde ».