L’épidémie de choléra en République Démocratique du Congo (RDC) continue de prendre de l’ampleur, avec plus de 230 personnes décédées au cours des 7 derniers mois, selon l’UNICEF.
L’épidémie de choléra qui sévit en République Démocratique du Congo (RDC) a fait de nouvelles victimes, suscitant une inquiétude grandissante parmi les autorités et les organisations de santé. Selon l’UNICEF, au moins 230 personnes ont perdu la vie au cours des 7 derniers mois, tandis que plus de 31 000 cas suspects ou confirmés ont été recensés. Parmi ces chiffres alarmants, de nombreux enfants sont touchés par cette maladie diarrhéique aiguë.
Le coordinateur de l’UNICEF en RDC, Shameza Abdulla, a exprimé sa préoccupation face à la rapidité de la propagation du choléra. Dans une déclaration publique, il a souligné que si des mesures urgentes ne sont pas prises, l’épidémie risque de s’étendre à l’ensemble du pays. Les personnes déplacées en raison des conflits en cours sont particulièrement vulnérables à cette situation, étant donné les conditions de vie précaires dans lesquelles elles se trouvent.
Les précédentes épidémies de choléra en RDC ont déjà fait des ravages, la plus récente en 2017 ayant causé la mort d’au moins 1000 personnes. Le choléra est provoqué par l’ingestion d’eau ou d’aliments contaminés par la bactérie « Vibrio cholerae ». Les symptômes comprennent une diarrhée sévère et une déshydratation rapide, pouvant entraîner la mort si un traitement médical adéquat n’est pas rapidement administré.
Face à cette situation critique, les autorités de la RDC et les organisations humanitaires doivent redoubler d’efforts pour endiguer la propagation du choléra. Des mesures préventives telles que l’accès à de l’eau potable propre et à des installations sanitaires adéquates sont essentielles pour enrayer la maladie. De plus, des campagnes d’information et de sensibilisation doivent être menées pour informer les communautés sur les moyens de prévenir la contamination.