L’opposition se montre depuis quelques jours critique sur les mesures prises par le gouvernement pour faire face à la cherté de la vie et à la flambée des prix des produits de grandes nécessités. Face aux critiques de l’opposition, l’honorable Gérard Gbénonchi affirme que l’opposition est dans son rôle.
Pour toucher du doigt l’effet des mesures prises par le gouvernement de la rupture en réponse à la cherté de la vie et la flambée des prix des produits de grandes consommations, plusieurs partis politiques de l’opposition sont descendus sur le terrain. Lors d’une récente descente, Iréné Agossa affirmait que le constat de la cherté de la vie sur le terrain est dramatique.
En réponse aux critiques de l’opposition, le député du parti Union Progressiste (UP), l’honorable Gérard Gbénonchi affirme que les populations, que eux ils rencontrent sur le terrain, sont sans doute différentes des populations rencontrées par l’opposition.
Pour le président de la commission des finances, le rôle de l’opposition dans un régime démocratique est de critiquer les actions du gouvernement. « L’opposition est donc dans son rôle de chercher la bête noire« , lance-t-il à ceux qui critiquent les mesures sociales du gouvernement.
A croire le parlementaire, l’ampleur que l’opposition au régime de la rupture donne aux situations n’est pas celle que vivent la mouvance au pouvoir et les populations elles mêmes ne le disent pas ainsi.
« Quand vous allez vers les populations rurales, elles disent : Les routes, les écoles, les hôpitaux que vous nous avez promis sont où ? » a indiqué l’He Gérard GBENONCHI
Ainsi, les effets de la crise sur les populations ne sont pas perçus de la même manière que l’on soit de l’opposition ou de la mouvance. Face à ces deux opinions contradictoires, la grande masse des béninois reste sans doute la seule à apprécier ce qu’elle vit face à la crise socio-économique.