Les chefs d’état-major de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) ont conclu une réunion historique à Abuja, définissant les détails d’une possible intervention militaire au Niger.
Dans un contexte de crise politique et de renversement du président Mohamed Bazoum par la junte militaire au Niger, la Cédéao a décidé de prendre des mesures significatives pour restaurer la stabilité et l’ordre constitutionnel. Les chefs d’état-major des pays membres de l’organisation se sont réunis à Abuja lors d’une réunion de trois jours pour définir les contours d’une potentielle intervention militaire.
Lors de cette réunion historique, les dirigeants militaires ont minutieusement élaboré les plans et les stratégies en cas d’intervention, incluant les ressources nécessaires et les étapes concrètes du déploiement. Le commissaire de la Cédéao chargé des Affaires politiques et de la Sécurité, Abdel-Fatau Musah, a souligné que cette rencontre a permis de poser les bases d’une réponse coordonnée et efficace face à la crise.
Une décision clé émanant de cette réunion est que les détails de l’intervention, y compris le moment et l’emplacement, seront gardés confidentiels vis-à-vis de la junte militaire. Cette démarche vise à empêcher toute contre-mesure ou obstacle préalable et assure que la Cédéao maintient l’initiative dans cette situation critique.
La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) montre ainsi sa détermination à résoudre la crise politique au Niger de manière décisive. Alors que la pression s’intensifie sur la junte militaire pour réinstaller le président Bazoum au pouvoir, la Cédéao se positionne fermement en faveur de la restauration de l’ordre constitutionnel dans le pays. L’évolution des événements reste attendue avec une attention soutenue alors que la région se tient prête à agir en cas de nécessité pour rétablir la stabilité et la démocratie au Niger.