CAN 2022: les 6 choses les plus folles qui sont arrivées pendant la Coupe d’Afrique
Achevée dimanche dernier avec le sacre du Sénégal qui a remporté le trophée pour la première fois de son histoire, la CAN 2022 aura été riche en rebondissements. Entre match spectaculaire et action insolite, tous les ingrédients avaient répondu présent au cours de cette 33è édition. Découvrons six de ces choses les plus folles arrivées au cours de ce tournoi.
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La 33è édition de la Coupe d’Afrique des nations 2022 s’est achevée dimanche dernier avec le sacre du Sénégal qui a remporté le trophée pour la première fois de son histoire. Si le spectacle a été plus ou moins au rendez-vous de cette grande messe du cuir rond sur le continent, le tournoi est également saturé en action insolite. Entre des joueurs qui refusent de s’entraîner pour réclamer leur prime de match, en passant par des sélections qui crient « au scandale » après les résultats de tests Covid-19 effectués sur leurs joueurs, le spectacle est vraiment au rendez-vous, au moins de ce côté-ci. Voici les six choses les plus insolites qui sont arrivées pendant cette Coupe d’Afrique.
1-L’arbitrage Tunisie-Mali
C’est sans doute la plus grosse insolite de cette CAN. Lors de la rencontre entre la Tunisie et le Mali, à l’occasion de la première journée dans le groupe F, l’arbitre de la partie, Janny Sikazwe, a décidé de précipiter la fin de la partie. En effet, le sifflet zambien a mis fin à la rencontre à la 85è minute alors que les Aigles menaient au score de 1-0. Interpellé sur son erreur par le quatrième arbitre, le juge central va alors fait reprendre la partie. Mais ce dernier va récidiver trois minutes plus tard, à la 89e minute de jeu, sans donner de temps additionnel qui aurait pu changer le cours de la rencontre.
Janny Sikazwe a expliqué plus tard avoir souffert d’insolation. Ce qui, d’après lui, a occasionné ses décisions à polémique lors de ce match. «Il faisait très chaud, avec un taux d’humidité terrible, de plus de 80%. Dès mon échauffement, c’était dur. J’avais beau prendre de l’eau, j’avais l’impression d’avoir toujours aussi soif. Et ça s’est détérioré au fil des minutes», a d’abord déclaré le Zambien avant de continuer.
«J’ai commencé à perdre mes repères. J’étais confus et je ne me rendais compte de rien. Je n’entendais plus mes assistants qui m’ont dit qu’ils essayaient de me joindre, de m’aider car ils voyaient que quelque chose n’allait pas. Je n’ai même pas eu l’impression qu’ils me parlaient. Je n’en ai aucun souvenir. J’étais dans mon monde, coupé de mes assistants. Même aujourd’hui, je ne vois toujours pas. Ils m’ont certainement parlé mais ça ne connectait pas», a avoué l’homme de 42 ans.
Conduit à l’hôpital juste après la rencontre, Janny Sikazwe explique qu’il aurait pu perdre la vie : «Ils ont appelé ça un coup de chaud, mais ça aurait pu être bien plus grave. À 5 minutes près, je pouvais tomber dans le coma, m’ont-ils dit à l’hôpital. J’aurais pu rentrer dans un cercueil. Car c’était très dangereux ce qui s’est produit. Ma chance, c’est que je suis en bonne santé», a estimé l’arbitre.
2-Alhadhur et les héroïques comoriens
L’équipe comorienne est sans doute l’une des belles surprises de cette Coupe d’Afrique. Qualifiés pour la phase finale du tournoi pour la première fois de leur histoire, les Cœlacanthes ont réalisé l’exploit d’atteindre les huitièmes de finale. Opposés au Cameroun, pour leur premier match des phases à élimination directe, les Comoriens se sont inclinés sur le score de 2-1, mais non sans avoir bataillé jusqu’au coup de sifflet final. Et avec quelle équipe?