Le président Damiba a réitéré jeudi, sa volonté à poursuivre ses actions pour aller véritablement vers la construction d’une nation réconciliée.
Le président du Burkina Faso, le lieutenant-Colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, a échangé jeudi, avec les familles des victimes du coup d’Etat du 15 octobre 1987 qui a coûté la vie au père de la révolution d’août 1983, feu Capitaine Thomas Sankara et douze de ses compagnons.
Il s’agit d’une rencontre d’échange voulue par le chef de l’Etat dans le cadre des actions entreprises pour la recherche du consensus, de la paix, du vivre ensemble, de la justice sociale, de la sécurité et de la réconciliation nationale entre les filles et les fils du pays.
Faisant de la réconciliation nationale, un de ces engagements prioritaires, le lieutenant-Colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba entend multiplier les rencontres avec les différentes parties prenantes pour aller véritablement vers la construction d’une nation réconciliée.
Récemment, il a organisé une rencontre de haut niveau à laquelle, e il a convié tous les anciens chefs d’Etat du Burkina Faso. Mais, la participation de l’ex-dirigeant Blaise Compaoré à ce sommet n’a du tout plu à d’autres, qui ont tout simplement décliné l’offre sous divers prétextes. Blaise Compaoré qui vit en exil, en Côte d’Ivoire, est depuis, quelques mois, condamné à perpétuité pour son implication dans le dossier portant sur l’assassinat de Thomas Sankara et ses douze compagnons.