Au Burkina Faso, l’Assemblée nationale de transition (ALT) a adopté un nouveau code minier ce jeudi. Cette initiative introduit des innovations telles que l’obligation pour les sociétés minières d’ouvrir leur capital aux nationaux.
Pour renforcer la réserve nationale d’or, l’Assemblée Législative de la transition a adopté un code minier composé de 310 articles répartis en 10 chapitres, imposant aux entreprises d’exploitation minière d’ouvrir leur capital social aux investisseurs burkinabè.
Selon ce nouveau texte, les sociétés minières doivent contribuer à la constitution de la réserve d’or du pays. La loi précise également « le renforcement du pouvoir des agents pour le suivi et le contrôle des activités minières ». Les agents des mines ayant prêté serment ont désormais la qualité d’officiers de police judiciaire au Burkina Faso.
De plus, le Fonds minier de développement local devient le Fonds minier de développement. Dorénavant, les ressources mobilisées pour le développement des activités minières contribueront au renforcement de la « sécurité nationale, au soutien patriotique, aux projets de développement endogènes et aux plans communaux ».