Au moins 34 combattants burkinabè ont perdu la vie, dont 31 militaires, lors d’une embuscade tendue par un groupe terroriste dans la localité de Namsiguia, située dans la province du Bam, région du Centre-Nord du Burkina Faso.
Dans une attaque d’une rare violence, un convoi de ravitaillement escorté par des unités militaires de retour de Djibo, dans la région du Sahel, a été pris pour cible par un groupe de « terroristes » dans la localité de Namsiguia. Le chef d’état-major général des armées, le Colonel-Major Célestin Simporé, a confirmé que les combats avaient entraîné d’importantes pertes, malgré la riposte vigoureuse des forces de défense. Le bilan provisoire fait état de 31 militaires et 3 volontaires pour la défense de la patrie (VDP, supplétifs de l’armée) tombés au combat.
Les affrontements ont été d’une intensité inquiétante, mettant en évidence la détermination et la capacité opérationnelle des groupes terroristes opérant dans la région. Les renforts ont été déployés pour poursuivre les opérations de ratissage et de riposte, tandis qu’une dizaine d’éléments militaires et de supplétifs de l’armée demeurent toujours recherchés.
Le Colonel-Major Célestin Simporé a souligné l’engagement des soldats burkinabè dans la reconquête du territoire national et les sacrifices consentis pour la patrie. Il a également annoncé que plus de 40 terroristes ont été neutralisés lors de cette embuscade, témoignant de la détermination des forces de défense et de sécurité à contrer les attaques.
Cependant, cet événement tragique soulève des inquiétudes quant à la situation sécuritaire déjà précaire du Burkina Faso. Depuis 2015, le pays est confronté à une crise sécuritaire qui a entraîné le déplacement de près de deux millions de personnes. Malgré les efforts déployés par les autorités, la menace terroriste persiste, mettant en péril la stabilité et la sécurité des populations locales.