Bon à savoir: quelle est la différence entre déprime et dépression?
« Dépression » et « déprime », sont deux termes qui s’emploient régulièrement de nos jours, pour désigner un certain état d’âme. Or ces deux expressions ne désignent pas la même chose. C’est pour Benin Web Tv Elle vous propose la différence entre les deux termes.
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Il est assez commun de se dire déprimé, ou de dire de quelqu’un qu’il est en dépression. La distinction n’est pas toujours claire et pourtant ces deux termes désignent des réalités bien différentes.
La déprime où le fait d’être déprimé est un état passager, contrairement à la dépression qui se caractérise par des symptômes caractéristiques et durables. La différence entre les deux termes pourrait aussi se comparer à la différence entre un babyblues et une dépression post-partum chez la femme après l’accouchement.
Les symptômes de la déprime
La déprime est un mauvais moment à passer qui se caractérise par une baisse de l’humeur, avec un sentiment de tristesse et de vide.
Elle est souvent accompagnée d’anxiété, parfois d’irritabilité et fréquemment, de troubles du sommeil (insomnies ou à l’inverse besoin de sommeil plus important qu’habituellement). Ces symptômes sont communs à la déprime et à la dépression, même si dans ce dernier cas ils sont plus massifs.
On pourrait donc avoir tendance à considérer la déprime comme une sorte de dépression légère. Plusieurs choses les distinguent pourtant, au-delà de l’intensité.
La dépression est quant à elle une maladie psychique. Et contrairement à ce que l’on croit, être en dépression n’a rien à voir avec un quelconque laisser aller ou un manque de volonté. Ce n’est pas non plus une affaire de caractère. Le revers de la médaille, c’est que la dépression peut donc toucher tout individu et ce à n’importe quel âge. Selon l’Inserm, l’état dépressif concerne environ 15 à 20% de la population générale, sur la vie entière. Plusieurs facteurs peuvent expliquer la maladie : des facteurs de risque tels que des évènements difficiles et traumatiques (deuil, perte d’emploi, rupture amoureuse, violences…), et des facteurs neurobiologiques, puisque, pour faire simple, un déficit ou un déséquilibre au niveau des neurotransmetteurs dans le cerveau est observé en cas de dépression. Ce déficit ou ce déséquilibre est complémentaire aux facteurs de risque mais peut être entraîné par ces derniers.