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Bénin: « Reckya Madougou, c’est ma fille », Benoît Dègla dit souffrir de l’emprisonnement de l’opposante

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Pigier Bachelier

Le député Benoît Dègla n’est pas insensible à la situation que traverse l’opposante Reckya Madougou. Le parlementaire se dit particulièrement concerné par la condamnation de l’ancienne ministre, car au-delà de la politique, il considère fortement l’affinité familiale qui existe entre eux.

« Reckya Madougou, c’est ma fille. Je me sens personnellement concerné », a lancé Benoît Dègla pour justifier tout son intérêt à la situation de l’opposante. « C’est la sÅ“ur aînée de ma fille. Elle est née Madougou, mais sa maman et la mère à ma fille sont de même père. Je la connais, je l’ai vue grandir. Je ne peux pas ne pas dire que je souffre qu’elle soit à Missérété », a-t-il confié.

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Benoit Dègla souffre, mais se plie au verdict de la justice. Il espère par ailleurs la possibilité d’une décision politique pour la libération de sa « fille ». « En la matière, lorsqu’il y a une décision judiciaire, il y a toujours eu la possibilité de la décision politique », a déclaré le député de la 10ème circonscription électorale.

Selon le parlementaire, il revient au Chef de l’Etat de prendre cette décision politique. « La décision revient à une seule personne, au Chef de l’Etat. L’Assemblée nationale peut voter une loi d’amnistie que lui envoie le gouvernement ou il peut avoir la grâce que le Chef de l’État accorde donc en tout et pour tout, c’est l’Exécutif qui décide », a-t-il expliqué.

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Reckya Madougou condamnée à 20 ans de réclusion criminelle

Candidate recalée à la présidentielle d’avril 2021, l’ancienne ministre de la justice a été interpellée et déposée en prison à quelques semaines de la tenue de l’élection. Elle avait été accusée de financement de terrorisme pour déstabiliser l’élection présidentielle. Après plusieurs mois en détention provisoire, elle a été finalement fixée sur son sort le 11 décembre 2021.

A la barre, Reckya Madougou a rejeté les accusations portées contre sa personne. Elle a plaidé non-coupable et dénoncé un coup politique. Dans ses derniers mots, elle a martelé : « Je l’ai dit, je me répète. Je m’offre à la démocratie de mon pays, si mon sacrifice peut rendre à votre cour son indépendance ».

Le verdict de la Criet est tombé tôt dans la matinée du samedi 11 décembre 2021. La principale accusée, Reckya Madougou, candidate recalée à la présidentielle de 2021, écope de 20 ans de réclusion criminelle et 50 millions francs CFA d’amende. Ses co-accusés Bio Dramane Tidjani, Sacca Zimé Georges et Mama Touré Ibrahim ont écopé de la même peine.

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