Invité le dimanche 12 mars sur l’émission politique d’une Web télévision, l’ancien bâtonnier de l’ordre des avocats et membre du parti Bloc Républicain a opiné sur plusieurs sujets d’actualité dont la fin des deux mandats constitutionnels du président Patrice Talon. Evoquant 2026, Jacques Migan affirme que les béninois n’ont qu’un seul souci; c’est comment maintenir le président de la République à la fin de ses mandats à la tête du pays.
Les béninois seraient favorables à un troisième mandat du président Patrice Talon. C’est ce que révèlerait un sondage réalisé dans certains villages du pays. Invité dimanche dernier sur une web-télévision, Jacques Migan qui est dans le secret de ce sondage est resté fermé à l’idée d’un dauphin pour succéder au président Patrice Talon.
« Le peuple voudrait que Patrice Talon continue. Les populations ne se préoccupent que de comment faire pour maintenir Patrice Talon au pouvoir afin qu’il continue l’oeuvre qu’il a commencé« , a confié Jacques Migan.
L’acteur politique justifie cette position du « peuple » par le fait qu’il est témoin depuis 2016 des réalisations qu’aucun gouvernement de par le passé n’a pu réaliser. » Nous sommes entrain de vivre quelque chose qu’on a jamais vu depuis 1960« , a indiqué Jacques Migan pour corroborer l’assertion qu’il tient du peuple.
Un autre mandat du président Patrice Talon est possible sans que la constitution ne soit violée. C’est le point de vue de Jacques Migan qui évoque l’article 44 de la loi fondamentale qui stipule « qu’un chef d’Etat ne peut exercer plus de deux mandats successifs de sa vie« . A cette disposition, l’ancien bâtonnier oppose les articles 54 et 155 qui ont prévu que la constitution peut être révisée. Si les députés le veulent, renchérit-il, ils peuvent changer la constitution pour permettre au président de la République de poursuivre les Å“uvres de développement du pays.
« Patrice Talon est respectueux de la loi mais se sont les citoyens qui veulent que Patrice Talon demeure aux responsabilité. Pour y arriver, il ne revient pas à Patrice Talon de dire : Je veux, comme il l’a dit hier« , conclut-il comme pour dire que c’est le peuple qui va l’imposer.