Le ministre de l’économie, des finances et de la coopération, Romuald Wadagni, a présenté les grandes lignes du projet de loi de finances pour la gestion 2024. Accompagné des directeurs techniques de son ministère, il a fait cette présentation devant la représentation nationale.
Le ministre Romuald Wadagni a levé un coin de voile sur les grandes lignes du projet de loi de finances de l’État pour la gestion 2024. Cette présentation faite aux députés en présence du président de la commission du budget de l’Assemblée nationale visait à examiner les budgets sectoriels inclus dans le projet de loi de finances.
Dans sa présentation, le ministre d’État a fait remarquer que les dépenses du budget général de l’État comprennent les dépenses ordinaires et les dépenses en capital. Sur le premier volet, c’est-à-dire sur le volet des dépenses ordinaires, il se dégage une hausse des dépenses ordinaires de 206,600 milliards de FCFA en septembre 2023. Cette hausse s’explique par l’élargissement des dépenses de personnel et de transfert, lié à la revalorisation des revenus des agents de l’État et d’autres ajustements.
Concernant le volet des dépenses en capital, le ministre d’État, en charge de l’économie, des finances et de la coopération, a confirmé que le solde prévisionnel des comptes d’affectation spéciale pour 2024 est nul.
Par ailleurs, un recul de 5,9% des ressources de financement est prévu, passant de 1.193.337 milliards de FCFA (2023) à 1.123.274 milliards de FCFA. En outre, une baisse est également prévue au niveau des charges de financement. Elles sont à 647,574 milliards de FCFA contre 686,937 milliards de FCFA en 2023, en baisse de 5,7%.
Pour ce qui est des dépenses d’investissement, elles sont restées quasi stables à 963,400 milliards de FCFA, démontrant la volonté du gouvernement d’orienter la croissance économique vers le bien-être des populations.