L’exigence du port de casque pour les motocyclistes et leurs passagers n’est pas une mesure orientée contre eux; mais c’est une mesure visant à préserver la vie et l’intégrité physique des populations, c’est en substance l’avis du porte parole du gouvernement sur la question.
Lors de sa dernière rencontre avec les professionnels des médias, le secrétaire général adjoint et porte parole du gouvernement s’est prononcé sur le sujet relatif au port de casque par les motocyclistes et leurs passagers. Pour Léandre Wilfried Houngbédji, la question ne devait pas susciter polémique d’autant plus qu’il s’agit de préserver la vie, la santé, l’intégrité physique des populations…
Et quand il s’agit de la vie et de l’intégrité physique des populations, le gouvernement ne pourra qu’accompagner en s’employant à faire respecter la mesure dans les conditions qui respectent le citoyen béninois et l’amener à comprendre que c’est pour son bien qu’une telle décision est prise.
A croire Léandre Wilfried Houngbédji, il n’est point pertinent que ça soit seul le conducteur qui soit astreint à porter le casque. En cas d’accident par exemple, justifie le porte parole du gouvernement, « le problème n’est réglé qu’à moitié sinon pas réglé du tout ».
Le Port de casques pour le conducteur et son passager est donc une question de cohérence qui soutient la prise de cette décision par l’autorité, insiste l’ancien journaliste.
Annoncée pour entrer dans sa phase répressive le 15 Novembre dernier, la mesure de port de casque par le conducteur des engins à deux ou trois roues et son passager a été momentanément suspendue. Mais seulement des indiscrétions, la mesure n’a pas été abandonnée et sera mise en oeuvre bien avant les fêtes de fin d’année.
Mais pour bon nombre de béninois qui critiquent la mesure, il y a plus urgent. Selon leurs argumentaires, on ne peut pas imposer aux population d’acheter des casque dans le contexte économique actuel doublé de la cherté des produits de premières nécessités.