La ccrise au sein du conseil communal de Copargo reste intacte malgré l’active médiation enclenchée par le professeur Joseph Djogbénou et le ministre d’Etat Abdoulaye Bio Tchané pour désamorcer la bombe qui va emporter le maire …
Les conseillers frondeurs de la Commune de Copargo ne désarment pas malgré le maintient en poste du maire ……et de ses deux adjoints qui ont perdu la confiance de leur parti politique originel.
En effet, malgré l’implication des deux premiers responsables des partis Bloc Républicain et l’Union Progressiste le Renouveau, les conseillers frondeurs sont déterminés à faire aboutir la procédure de défiance qu’ils ont enclenché contre le maire et ses adjoints.
Il faut souligner que dans le cadre du désamorcement de la crise, le ministre d’Etat Abdoulaye Bio Tchané et l’ancien président de la Cour ont tenu plusieurs rencontres et ont échangé avec les conseillers déçus de la gestion du Maire. Mais ces médiations n’ont pas porté leur fruit car dans une déclaration adressée aux présidents des deux grands blocs politiques de la mouvance le 29 juin dernier, ils restent camper sur leur position.
Pour rappel, le 18 Avril 2023, Paul Hounkpè, secrétaire exécutif national du parti Force Cauris pour un Bénin Emergent (Fcbe) a décidé de retirer sa confiance au Maire de Copargo qui est originellement de sa formation politique. Le numéro 1 du parti FCBE lui reprochait d’avoir occasionné le départ de 08 conseillers communaux du parti cauris pour le parti union progressiste le renouveau du professeur Joseph Djogbénou.
Alors que les regards étaient tournés vers le préfet pour un éventuel vote de défiance contre le Maire et contre ses deux adjoints, des manÅ“uvres politiques ont été mises en branlent pour le maintient du Maire au poste.
Dans une première déclaration de presse, 09 conseillers communaux ont dénoncé ce qui se passe actuellement au Conseil communal de Copargo. Dans leur déclaration, ils demandent l’implication du chef de l’Etat alléguant que le Maire affirme qu’il est indéboulonnable car ayant des attaches bien solides aussi bien à la préfecture qu’au ministère en charge du développement local.
A la suite de cette menace, les présidents des partis Bloc Républicain et Union Progressiste le Renouveau ont entamé des médiations visant à faire baisser la tension et à amener les conseillers frondeurs à renoncer à leur projet. Mais pour l’heure, les négociations n’ont pas encore portés leur fruit.