Bénin: de graves accusations de Tiani sur l’acquisition d’une centaine de drones
Au Niger, le Général Abdourahamane Tiani a dans une nouvelle sortie lancé des accusations contre lé Bénin dans le soutien aux terr0ristes. Et la dernière trouvaille est l’acquisition de 100 drones de fabrication chinoise par le Bénin et qui se retrouveraient aujourd’hui dans les mains des terr0ristes.
Abdourahamane Tiani
Le Général Abdourahamane Tiani accuse le Bénin de soutenir les terroristes, notamment par l’acquisition de 100 drones chinois qui auraient été distribués à des groupes armés opérant dans la région. Selon lui, la France jouerait un rôle central dans le financement et l’équipement des mouvements terroristes au Sahel, avec la complicité de l’Union européenne.
Des milliards de francs CFA auraient été injectés dans le bassin du lac Tchad, bénéficiant aux factions terroristes telles que Boko Haram, le clan Bakoura et l’État Islamique en Afrique de l’Ouest (ISWAP) dirigé par Abou Moussa Al-Barnawi. Des positions stratégiques sont établies à Sokoto, Zamfara, Kebbi, ainsi que dans le Parc W et la Pendjari au Bénin.
Il dénonce également des centres d’instruction terroriste en Afrique centrale et des formations organisées sous la supervision de forces spéciales françaises présentes à Porga. L’ancien chef de la National Intelligence Agency (NIA) du Nigeria, Ahmed Aboubakar Roufai, est identifié comme un point focal pour la gestion du financement et de l’acquisition du matériel terroriste.
Enfin, le ministre de l’Intérieur béninois est interpellé sur la destination finale des drones militaires commandés et leur utilisation par des groupes armés dans plusieurs régions du Sahel. Des preuves seraient prêtes à être présentées pour étayer ces allégations.
Verbatim
Parce que ces autorités agissaient sous l’injonction de la France, cette même France, je le dis et je le répète, qui finance le terrorisme au Sahel. Cette même France, tenez-vous bien, qui aujourd’hui, à l’heure où je vous parle, a déversé plusieurs milliards de francs CFA dans le lit du lac Tchad entre les mains de Boko Haram, du clan Bakoura, et de l’État islamique dans les provinces de l’Afrique de l’Ouest, aux ordres d’un certain Abou Moussa Al-Barnawi.
Au niveau de Sokoto, au Nigéria, de Zamfara, de Kebbi, à l’intérieur du Bénin, et dans la région de Double Tam Ti et un peu plus loin, les milliards de dollars en possession de ces mouvements terroristes et de leurs sponsors locaux dépassent tout ce que vous pouvez imaginer être disponible dans les réserves de l’Afrique centrale, qui utilise le CFA, et de l’Union Monétaire Ouest-Africaine.