En prison depuis 2018 pour escroquerie, l’homme d’affaires Bernard Godonou Kikissagbé, alias KGB, a bénéficié d’une liberté conditionnelle. Il fait partie des plus de 100 personnes prises en compte par l’arrêté ministériel.
Condamné à 5 ans de prison ferme, Bernard Godonou Kikissagbé est sur le point de sortir de prison. L’homme d’affaires a bénéficié de la liberté conditionnelle, alors qu’il lui restait encore un an à passer derrière les barreaux. Selon les informations de BENIN WEB TV, KGB est toujours en prison. « Il n’a pas encore satisfait à toutes les exigence pour jouir pleinement de la liberté conditionnelle », a confié une source proche du dossier.
La décision de mise en liberté conditionnelle a été prise par le ministre de la justice par un arrêté datant du 06 août 2022. Selon l’article 2 dudit arrêté, la liberté conditionnelle est subordonnée, pour les personnes concernées, au remboursement et au règlement des sommes mises à leur charge. En ce qui concerne KGB, il doit payer les 5,5 milliards de francs CFA pour les intérêts civils, avant de sortir de prison.
KGB arrêté à Lomé et extradé au Bénin
Activement recherché par la police courant 2018, l’homme d’affaires Bernard Godonou Kikissagbé, connu sous le pseudo KGB s’était retrouvé de l’autre côté des frontières béninoises. Mais grâce à la collaboration entre les forces de sécurité publiques togolaises et béninoises, il avait été arrêté à Lomé le lundi 31 mai 2018 et extradé au Bénin le 16 juillet de la même année, sous haute surveillance policière.
Poursuivi pour escroquerie et blanchiment de capitaux, le verdict de la Criet le contraint à rester derrière les barreaux pendant 5 ans. A noter que l’homme d’affaires avait été relaxé pour les faits de « blanchissement de capitaux ». Il faut signaler que dans ce dossier, les plaignants sont pour la plupart des étrangers.