Le chef de l’Etat, le président Patrice Talon a initié il y a quelques semaines, une série d’audiences à l’endroit de certaines personnalités politiques. C’est l’ancien président Nicéphore Soglo qui a ouvert le bal suivi des anciens présidents de l’assemblée nationale. Qualifiant ces rencontres de supercherie, Candide Azannaï évoque les conditions dans lesquelles son ombre serait aperçue au palais de la présidence de la République.
Le défilé de leader politique au palais de la Marina sous le prétexte de décrispation de la crise sociopolitique est mal perçu par le président du parti Restaurer l’Espoir. Dans un entretien accordé à un média de la place, l’ancien ministre délégué en charge de la défense de Patrice Talon qualifie de théâtrale le ballet de certains leaders politiques (comme les anciens présidents de l’assemblée nationale) au palais de la Marina.
Pour le partisan devenu opposant, toutes ces personnalités politiques qui se sont précipitées au palais de la République à la convocation du chef de l’Etat, sont toutes des personnes qui profitent actuellement de la situation de crise et du pouvoir en place.
A le croire, une personne sérieuse et respectueuse de la cause qu’il défend ne se précipite pas à la présidence de la République parce que le président de la République a établi un calendrier pour discuter. Selon lui, les échanges qu’il y a eu entre ces personnalités ne sont pas dans l’intérêt de la nation, mais pour régler des problèmes privés.
Les seuls sujets que Azannaï acceptera d’aborder avec Patrice Talon…
Pour que l’ancien Candide Azannaï puisse un jour répondre à l’invitation du président Patrice Talon, il faut un objet et le cadre. « C’est en fonction de l’objet, du cadre que je déciderai pour ne pas servir de faire valoir ou d’objet de cirque aux manèges d’une mauvaise foi », a fait savoir le président du parti Restaurer l’espoir.
Pour Candide Azannaï, il n’a aucun sujet privé et personnel en contentieux avec le président Patrice Talon. Pour lui, le problème avec le pouvoir en place est entre le peuple et Patrice Talon; entre le chef de l’Etat et la démocratie ou l’état de droit.
« Sachez que au cas où, j’aurai accepté de répondre à son éventuelle invitation, nous parlerons seulement que des problèmes de l’État et pas de la moindre revendication personnelle. Parce que c’est indécent d’aller régler ses problèmes personnels en troc de l’intérêt général et des questions de valeurs et de principe. Vous rentrez dans ce qu’on appelle des compromissions. Vous êtes à cette étape, bien au fond, « dans la sauce », désormais vous ne parlerez plus« , a martelé l’acteur politique.
Pour illustrer son argumentaire, Candide Azannaï évoque l’exemple du colonel Pascal Tawes. Voilà quelqu’un qui était parmi ceux qui se disaient être dans la lutte pour le rétablissement de la démocratie, a rappelé l’ancien ministre de la Défense.
On lui a même attribué la fomentation d’un coup d’Etat, a poursuivi Candide Azannaï. « Puis vlan ! Ce TAWES est vu sur les écrans de l’ORTB, la télévision nationale sous contrôle, claquer des talons, fesses serrées en réflexe militaire devant TALON, déclarer que c’était pour le règlement de ses problèmes administratifs » rappelle-t-il.
Tout sourire, mentionne Candide Azannaï, lui et le président Talon qu’il combattait se sont serrés les mains. « Après ce spectacle, avez-vous encore entendu ce TAWES parler ? Est-ce que le règlement des problèmes administratifs de TAWES signifie le règlement de problèmes des valeurs, des principes offensés et transgressés par Patrice Talon » ?, s’est demandé Candide Azannaï.
Bonjour chers compatriotes,
Chercher nous un bon psychiatre. Je ne sais plus ce qui ce passe dans la tête de notre patriote Azanai .
Azannai n’a pas encore pris conscience qu’il ne compte plus pour un sou dans le pays .Il brasse de l’air
Les débats politiques ne servent plus le béninois. On est embrouillé. C’est la conséquence directe de la lutte en rang dispersé. L’adversaire en a profité. Point final… Maintenant on n’a plus le choix. Il faut attendre la main de Dieu.