Le 31 octobre 2024, la Banque mondiale a octroyé au Bénin un financement d’environ 635,5 millions d’euros, équivalant à 416,29 milliards FCFA, par l’intermédiaire de l’Association internationale de développement (IDA).
Ce soutien financier de l’institution financière a pour objectif de favoriser la croissance économique, d’accroître la résilience sociale et climatique, et d’optimiser la collecte des recettes intérieures.
Le financement se décompose en deux segments: un crédit de 135,5 millions d’euros destiné à des politiques de développement et une garantie de 200 millions d’euros, susceptible de mobiliser 500 millions d’euros de financements privés.
Cette opération constitue la première garantie IDA validée depuis l’instauration de la nouvelle plateforme de garantie du Groupe de la Banque mondiale, entrée en vigueur le 1er juillet 2024.
Nestor Coffi, responsable des opérations de la Banque mondiale pour le Bénin, a souligné que ce financement contribuera également à la protection des populations les plus vulnérables et à la promotion d’une croissance inclusive et résiliente face aux défis climatiques. Cette initiative est en adéquation avec les engagements du Bénin en matière de développement durable ainsi qu’avec les objectifs de l’accord de Paris.
L’IDA, établie en 1960, s’engage à apporter une assistance aux nations les plus démunies par l’intermédiaire de dons et de prêts à taux réduit, en faveur de projets visant à stimuler la croissance et à améliorer les conditions de vie. Ses engagements annuels s’élèvent en moyenne à 21 milliards de dollars, dont une proportion substantielle est allouée à l’Afrique.
Les 3 axes principaux du programme
- Établir un cadre de partenariat public-privé pour inciter les entreprises privées à participer aux projets publics et faciliter l’accès des PME au financement,
- 2. Réformer la collecte des recettes intérieures pour accroître l’espace budgétaire dédié aux investissements publics,
- 3. Renforcer la résilience sociale et climatique à travers l’élargissement du registre social unique et l’amélioration de la gestion des risques de catastrophe.