Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud… Les cinq pays des Brics se réunissent à Johannesburg pour leur 15e sommet, une première depuis le Covid-19. Le grand absent, Vladimir Poutine.
Le 15e sommet des BRICS (acronyme pour désigner le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine, et l’Afrique du Sud) s’ouvre ce mardi à Johannesburg, en Afrique du Sud. Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a accueilli à Johannesburg ses homologues brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva, et chinois, Xi Jinping. L’Inde est représentée par son Premier ministre, Narendra Modi, et la Russie par son ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov.
Sous le coup d’un mandat d’arrêt international pour crime de guerre en Ukraine, le président russe Vladimir Poutine participe en visioconférence. En tant que membre de la CPI, l’Afrique du Sud est théoriquement censée arrêter le président russe, visé par un mandat d’arrêt par la Cour pénale internationale, s’il entrait sur son territoire. Une position délicate pour Pretoria qui affirme adopter une position neutre.
L’Afrique du Sud, la Chine et l’Inde n’ont jamais condamné Moscou et le Brésil a refusé de se joindre aux pays occidentaux pour envoyer des armes à l’Ukraine ou imposer des sanctions à la Russie. Produisant un quart de la richesse mondiale et comptant 42 % de la population du globe, les Brics ont en commun leur revendication d’un équilibre politique et économique mondial plus inclusif, en particulier vis-à-vis des États-Unis et de l’Union européenne. Le groupe cherche à étendre son influence et réfléchit à s’élargir.