Vers la création d’une journée de commémoration des victimes du colonialisme

Comme l’indique le document, les participants sont convenus « d’envisager, dans le cadre de l’Assemblée générale des Nations unies, la possibilité d’instituer la Journée de commémoration des victimes du colonialisme le 14 décembre afin de préserver le souvenir de cette page tragique de l’histoire de l’humanité et d’empêcher que des phénomènes similaires ne se reproduisent à l’avenir ».

Ils ont également préconisé une évaluation des dommages matériels causés par les anciennes métropoles pour le développement des États touchés. « Lancer une évaluation des dommages matériels et immatériels causés par les anciennes métropoles au développement socio-économique et humanitaire des États touchés. Appeler les parties prenantes à fournir un libre accès aux archives pertinentes, notamment dans le but d’établir les responsabilités et de rendre publiques les atrocités du colonialisme », indique t’il dans leur déclaration finale.

Les participants au forum sont convenus de s’opposer à l’imposition d’instruments néocoloniaux de contrôle monétaire et financier externe, « de promouvoir la diversification du système monétaire international en encourageant l’utilisation des monnaies nationales dans les transactions commerciales et financières mondiales », annonce le document.

Les parties, comme le précise le communiqué, sont également convenues de coordonner leurs approches dans le domaine de la sécurité financière des pays en développement, en tenant compte de « la nécessité d’une réforme complète du système du Fonds monétaire international (FMI), y compris le mécanisme de partage des quotes-parts, ainsi que du système de la Banque mondiale, y compris le mécanisme de partage des capitaux ». En outre, les participants ont réaffirmé leur intention de promouvoir l’expansion des banques multilatérales de développement afin d’accroître l’aide apportée aux États de la majorité mondiale pour atteindre les objectifs de développement durable.

Le premier forum international interpartis des partisans de la lutte contre les pratiques modernes du néocolonialisme s’est tenu les 15 et 16 février à la Maison des syndicats à Moscou, à l’initiative du parti Russie unie.

Des représentants des principales forces politiques d’Afrique, d’Asie, de la Communauté des États indépendants (CEI), du Moyen-Orient, d’Amérique latine et d’Europe ont participé au forum.