Le Nigéria vient de communiquer un premier bilan officiel de la barbarie perpétrée par des hommes armés, dimanche 5 juin, dans une église catholique dans l’État d’Ondo. 21 fidèles ont été tuées selon un bilan communiqué par les autorités locales, lundi 6 juin 2022.
Des hommes armés ont fait irruption, dimanche 5 juin, en pleine messe de la Pentecôte organisée à l’église Saint Francis d’Owo, dans le sud-ouest du pays. Le bilan humain officiel communiqué par les autorités locales est de 21 personnes tuées, alors que certains médias locaux font état d’un bilan qui pourrait dépasser les 50 morts.
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Cette attaque, dénoncée comme un « meurtre odieux de fidèles » par le président Muhammadu Buhari n’a pas été revendiquée. « Les ténèbres ne triompheront jamais de la lumière. Le Nigéria finira par gagner », a fait savoir le chef de l’Etat.
Déplorant un « dimanche noir à Owo », le gouverneur de l’Etat d’Ondo, Arakunrin Akeredolu, où l’attaque s’est produite, a dénoncé « une attaque vile et satanique (…) contre le peuple épris de paix du royaume d’Owo qui a joui d’une paix relative ces dernières années ». Il a promis d’« engager toutes les ressources disponibles pour traquer ces assaillants et les faire payer ».
« Le diocèse d’Owo affirme que tous les prêtres de la paroisse Saint Francis sont sains et saufs, aucun d’entre eux n’a été kidnappé, comme le soutiennent certains réseaux sociaux », précise le Vatican. Le choc est d’autant plus grand dans la région que des attaques comme celles qui s’est produite à Owo y sont rares. Selon l’ONG Portes ouvertes qui documente les persécutions anti-chrétiennes dans le monde, 4 650 personnes ont été tuées « parce que chrétiennes » en 2021 au Nigeria.
