Les habitués des maisons de tolérance ont du souci à se faire. L’opération d’interpellation des filles de joie lancée il y a quelques jours par le patron du département du Littoral sera bientôt soldée par la fermeture des maisons de tolérance. « Il n’est plus question de tolérer les maisons de tolérance à Cotonou », confie Alain Orounla à Frissons Radio.
Le préfet du département du Littoral, Alain Orounla est déterminé à Å“uvrer pour la reconversion professionnelle des filles de joie. Après sa nouvelle sortie ce mardi où prostituées et clients ont été embarqués le préfet a levé un coin de voile sur sa feuille de route concernant cette catégorie socioprofessionnelle. Sur les ondes de la Radio Frissons fm, le chef du département du Littoral confie son intention de faire fermer toutes les maisons de tolérance de son territoire de compétence. La prolifération de ces lieux, précise l’autorité préfectorale n’est pas digne de notre pays qui est en train de se moderniser.
Il n’est plus question de tolérer les maisons de tolérance à Cotonou
La finalité de l’opération lancée par le préfet Alain Orounla est la fermeture des maisons de tolérance. Le patron de la préfecture de Cotonou ne s’en cache d’ailleurs pas. « L’ambition, c’est de décourager les réseaux de proxénétisme. Nous entreprenons de faire fermer tous ces espaces qui polluent le département. Toutes ces maisons dès qu’elles sont répertoriées seront fermées« , promet l’autorité préfectorale.
En tout cas, les critiques formulées contre l’autorité sur les réseaux sociaux, loin d’émousser son ardeur, semble le ragaillardir davantage. Il promet des moments difficiles aux prostituées et à toute la chaine qui les exploite. « La lutte continue jusqu’à ce que les adversaires signent la fin de cette activité », lance-t-il comme un défi.