« Talon a été plutôt honnête sur sa position », Wilfried Houngbédji sur le refus de gracier Madougou
Le secrétaire général adjoint et porte parole du gouvernement, Léandre Wilfried Houngbédji était dans la matinée de ce vendredi 1er Décembre devant les professionnels des médias. Plusieurs sujets ont été abordés au cours de cette rencontre hebdomadaire, dont l’audience accordé au parti Les Démocrates par le chef de l’Etat.
Wilfried Léandre Houngbédji, porte-parole du gouvernement@Matin Libre
Le porte parole du gouvernement a partagé son point de vue sur le refus du président Patrice Talon à gracier l’ancien ministre Reckya Madougou. C’était ce vendredi matin lors de ses échanges hebdomadaires avec la presse. L’ancien journaliste n’est nullement surpris de la fermeté gardé par le président Patrice Talon sur la situation carcérale de Reckya Madougou.
A croire Léandre Wilfried Houngbédji, le président Patrice Talon est un homme responsable qui assume sa position en homme d’Etat. » ce qui nous montre qu’un Etat doit avoir une ligne directionnelle qui le fait agir . Que ce n’est pas les émotions qui le font agir. Donc le président a été plutôt honnête sur sa position Celle qu’il avait déjà signifiée par le passé. Cela montre la constance du chef de l’Etat« , a indiqué le porte parole.
Pour soutenir le président Patrice Talon sur son refus de pardonner à l’ancienne ministre de justice de Boni Yayi, Léandre Wilfried Houngbédji conclut qu’à trop pardonner à celui qui est fautif, on fait offense à celui qui n’est pas fautif.
« Je ne compte pas gracier Reckya Madougou »
Durant cette rencontre, Boni Yayi a plaidé pour la clémence envers Reckya Madougou. Selon Bip Radio, l’ancien chef de l’État s’est exprimé en ces termes: « Président, je demande pardon pour Reckya Madougou. Comprenez le sens de mon pardon. ».
Cependant, la réponse de Patrice Talon a été ferme. « Monsieur le Président Boni Yayi, je vous ai déjà dit que je ne compte pas gracier Reckya Madougou. Si les acteurs politiques ne doivent pas rendre compte de leurs actes, ce n’est pas bien. Laissons un code à la République. Parfois, le pardon peut être une faute. », selon les informations rapportées par Bip Radio.