Le sélectionneur national du bénin, Michel Dussuyer, était ce samedi en conférence de presse à Kinshasa, dans le cadre de la 6è journée des éliminatoires de la coupe du monde 2022. Le technicien français a fait le point sur l’état de son groupe et a fixé son objectif pour cette finale avant l’heure.
A 24 heures du match décisif face à la RDC, prévu ce dimanche au stade des Martyrs de Kinshasa, le sélectionneur national du Bénin, Michel Dussuyer, s’est présenté face à la presse ce samedi. Confiant après la brillante victoire de ses hommes face à Madagascar jeudi (2-0), le technicien français s’est montré on ne peut plus déterminé. Le coach des Écureuils a déclaré qu’il s’attend à un match difficile mais que les siens donneront tout remporter ce duel.
« On sait qu’il y a beaucoup de talents offensifs (Côté des Léopards). Forcément, on s’attend à souffrir mais nous sommes prêts. On s’attend à être mis en difficulté », a confié Dussuyer dans des propos relayés par Megasports. Mais le sélectionneur est confiant en la qualité de ses hommes qui donneront tout ce qui est en leur pouvoir pour obtenir leur ticket pour les barrages, eux qui sortent d’une victoire logique face aux Barea.
« J’ai un effectif qui est présent…on compte sur tout le monde dans le groupe. On est prêt à discuter le match… D’ailleurs, tout le monde a envie de le discuter. Les joueurs qui sont sur le terrain auront à cÅ“ur de tout donner pour remporter cette finale », a ajouté Dussuyer.
Avec 10 points au compteur dans le groupe J, à deux longueurs devant la RDC, le Bénin n’a besoin que d’un match nul pour se qualifier pour les barrages contre les Léopards où la victoire est impérative. Les Jaunes ont également l’avantage d’avoir déjà tenu tête aux Congolais, considérés comme les favoris de cette poule, lors de la 2è journée. Mais c’est souvent dans ces conditions où tout leur est à porté de main, que les Écureuils chutent maladroitement. La cuisante élimination de la CAN est encore vive dans les mémoires.
Mais Dussuyer ne pense pas que l’histoire va encore se répéter. Pour lui, « il y a pas de fatalité dans la vie ». L’entraîneur de 62 ans et ses hommes veulent se battre avec courage pour l’atteinte de leur objectif: la qualification pour les barrages.