Les dignitaires de l’Eglise de Jésus Christ, cité de Banamè ont rompu le silence face à la polémique suscitée par la maladie de Daagbo, la dieue autoproclamée.
Dans un communiqué en date du vendredi 4 Mars 2022, les responsables de l’Eglise de Jésus Christ Cité de Banamè sont montés au créneau pour mettre un terme à la polémique suscitée par l’appel lancé par Daagbo à ses fidèles les invitant à des souscriptions pour lui permettre de suivre un traitement.
Dans le communiqué signé du Cardinal Simon Agossa, c’est le Temple de dieue qui est un peu souffrant.
« Dieu esprit est dans la chair immortel. C’est le Temple qui est un peu souffrant. En réalité, c’est une question de foi, et ce dont il est question, seuls les daagbovis et ceux qui ont la possibilité de voir dans le monde invisible peuvent bien comprendre« , ont expliqué les ministres de Daagbo.
Pour ces Responsables, « c’est la chair dans laquelle dieu vient travailler depuis 13 ans qui a besoin de repos et de soins médicaux ».
Tout comme vous et nous qui en avons de temps à autre besoin de soin, les ennuis de santé de Parfaite ne sont pas si graves que cela, rassurent les cardinaux de Daagbo qui précisent qu’il faut soigner ce temple qui accueille la présence de dieue.
Ils profitent de leur communiqué pour inviter les uns et les autres à se garder de tout commentaire sur quelque chose qu’on ne maîtrise pas.
A croire le Cardinal Simon Agossa, la somme exigée par la dieue de Banamè n’est rien de comparable à ce qu’elle fait au profit de ses fidèles. Ce qui est désormais clair et devait taire les polémiques. Ce n’est pas dieue qui est malade, c’est le corps qui l’accueille qui est souffrant.
Retour sur les appels de Daagbo…
Dans un audio abondamment relayé sur les réseaux sociaux, la « dieue » autoproclamée de Banamè Â a invité ses fidèles à une souscription de 2000 francs par personnes pour lui permettre de se faire soigner.
Mais l’appel n’a visiblement pas été entendu par les fidèles. Dans un autre audio également relayé sur les réseaux sociaux, la dieue de Banamè réitère sa demande mais de façon plus péremptoire. Elle a revu à la baisse le montant de la souscription qui passe désormais de 2000 francs cfa à 1200 francs cfa.
La foi est l’opium du peuple.
Continuez de blasphémer, le vrai Dieu est plein de miséricorde, mais plein de justice aussi.
Le seul péché qui ne sera pas pardonné est le péché contre l’Esprit-Sant. Vous êtes en plein dedans!