Dans un long entretien accordé au média le Parisien, le défenseur béninois, Melvyn Dorémus, est revenu sur son intégration au sein des Écureuils et ses débuts difficiles dans le football.
Convoqué pour la première fois en équipe nationale, le 17 novembre 2019, lors du match Bénin-Sierra Leone, comptant pour la 2è journée des éliminatoires de la CAN 2021, Melvyn Doremus a rapidement pris ses quartiers au sein de la tanière des Ecureuils. Impressionnant pour ses qualités techniques, le joueur de 25 ans a rapidement gagné la confiance du sélectionneur Michel Dussuyer qui fait régulièrement appel à ses services à chaque rencontre avec la sélection.
Né le 29 octobre 1996 en France d’un père français et d’une mère béninoise, Doremus a évolué au sein des formations de jeunes notamment chez les U15 du PSG avant de signer son premier contrat à Bobigny en National 2 (3è division). Mais très vite, les péripéties de la vie ont rattrapé le joueur qui a été obligé d’enchainer les petits boulots pour joindre les deux bouts. Évoluant dans un championnat amateur avec un salaire très loin des grosses rémunérations en Ligue 1 ou Ligue 2, l’international béninois travaillait comme serveur au KFC, un fast-food américain et comme surveillant dans un collège pour arrondir ses fins du mois. Mais son amour pour le foot n’a jamais faibli malgré également ses problèmes de croissance (le joueur est victime de la maladie d’Osgood-Schlatter).
« Désormais, je vis du football »
C’est alors que la vie de Dorémus va basculer avec sa convocation en équipe nationale du Bénin. Repéré par le sélectionneur Michel Dussuyer qui est venu en personne le superviser à Bobigny, le latéral droit a été appelé pour le match face à Sierra Leone. Et même s’il n’a pas disputé la rencontre, ses qualités techniques ont tapé dans l’Å“il du l’entraineur lors des phases préparatoires. « C’était la première fois que j’avais la possibilité d’aller au Bénin, c’était très fort… Pour ma famille, c’est une grande fierté, ma mère bien sûr et aussi mon père qui me suis depuis que je suis tout petit », a-t-il confié au Parisien.
Ce qui a également changé le statut de l’international béninois en club. « Ça m’a changé en tant qu’homme et footballeur » avoue le latéral droit béninois. Evoluant aujourd’hui du côté de Chambly, le joueur vit de son métier avec un salaire plus conséquent. « Désormais je vis du football » a-t-il déclaré. Chambly est un club de National 1 (l’équivalent de la 3è division en France).
Merci d’avoir partagé ton histoire avec nous. C’est très émouvant comme histoire et ma permis de crois que malgré les difficultés je réaliserai mon rêve de footballeur comme toi