Invité mercredi 24 novembre 2021 sur le forum de discussion WhatsApp « La renaissance du football », Jimmy Adjovi-Bocco a évoqué son projet de création d’une école de foot identique à celui de Diambars au Sénégal. Le conseiller technique du ministre des sports béninois est également revenu sur son passage en équipe nationale et sa mésaventure au lendemain des quailfs de la CAN 1998.
Ancien capitaine des Ecureuils du Bénin, Jean-Marc Adjovi-Boco ne garde pas un bon souvenir de son passage en équipe nationale. L’ancien défenseur du Racing Club de Lens avait conduit les siens aux éliminatoires de la CAN 1998. Mais la suite n’a pas été reluisante pour le Béninois qui a dû claquer la porte à sa sélection. Comme il le révèle mercredi lors d’une discussion sur le forum WhatsApp « La renaissance du football », le directeur général de l’institut Diambars a confié avoir été molesté et chassé de la sélection.
“On ne peut jamais regretter de servir son pays. On ne peut qu’en être fier. Si j’avais dû regretter, je l’aurais fait le jour où on m’a chassé en m’insultant, en me molestant et en me crachant au visage. Certains s’en souviennent et ont même des photos. J’en suis parti amer mais revenu car j’aime la terre où je suis né, je suis fier du nom que je porte et que les conditions sont réunies pour que notre pays décolle vraiment », a déclaré Jimmy Adjovi-Bocco.
Actuellement conseillé technique du ministre des sports, Jimmy veut apporter sa contribution au développement du foot. Fort de ses expériences accumulées au Sénégal avec Diambars et les moyens mis en place par le gouvernement béninois, l’ancien footballeur de 57 ans est convaincu que le sport roi va enfin véritablement décoller.
« Je tiens à apporter ma contribution avant que l’âge n’ait raison de moi. C’est ce que je fais avec mes convictions, mon expérience et mes réseaux. Je ne détiens pas la vérité mais avec tous ceux qui veulent que notre football évolue, je suis certain que nous pouvons faire en sorte que nos enfants nous remercient dans quelques années comme me remercient aujourd’hui beaucoup de jeunes sénégalais à qui nous avons donné un avenir avec Diambars », a-t-il ajouté.
Notre pays est un pays particulier et à part. Mr Adjovi si vous avez envie de travailler sur le foot du bénin faites le sans contraintes et sans condition c’est tout. Si vous devez regarder autour de vous le coeur n’y serait même pas. Nous vivons avec des gens particuliers. Je n’ai que ça à vous dire. A bon entendeur salut.