Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a vivement condamné l’attaque terroriste survenue le week-end dernier dans le centre du Burkina Faso, selon une déclaration de son porte-parole, Stéphane Dujarric.
M. Guterres a adressé ses condoléances aux familles des victimes et à la population burkinabé, exprimant également ses vÅ“ux de rétablissement rapide aux blessés. Il a réaffirmé sa solidarité avec les autorités de transition dans leur lutte contre le terrorisme et a insisté sur la nécessité que les responsables de ces actes odieux soient tenus pour compte.
L’attaque, survenue samedi à Barsalogho, a coûté la vie à plusieurs personnes, principalement des civils, d’après les médias locaux. De plus, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA) a signalé mardi une crise humanitaire sévère à Barsalogho, même avant cette attaque.
Selon les informations fournies par des responsables locaux, environ 90.000 personnes déplacées avaient cherché refuge à Barsalogho l’année dernière pour échapper à l’insécurité environnante. Le bureau a également indiqué que toute la province de Sanmatenga, où se situe Barsalogho, est confrontée à une famine aiguë durant la saison de soudure actuelle, avec l’insécurité rendant l’aide humanitaire encore plus difficile à fournir.