Le président du Faso, le Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba a salué samedi, le professionnalisme et la responsabilité dont ont fait preuve les médias pendant les événements des 23 et 24 janvier derniers.
Dans la dynamique des concertations qu’il mène avec les différentes composantes de la Nation, le président du Burkina Faso, le Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, s’est entretenu samedi, avec les faîtières et associations de médias du Burkina Faso. Au menu des échanges, la contribution des médias à l’Å“uvre de « sauvegarde et de refondation du Burkina Faso » engagée par le Mouvement patriotique pour la Sauvegarde et la Restauration (MPSR).
« Les médias ont été parmi les principaux témoins privilégiés de la dégradation de la situation sécuritaire dans le pays », a relevé le président du Faso. Il a ensuite expliqué les motivations de l’action du MPSR qui sont « de permettre au pays de se remettre sur le bon chemin et de rassembler toutes les forces afin de pouvoir recouvrir l’intégrité territoriale et jeter les bases d’une gouvernance saine au plan national ».
Garantir la liberté de presse
Paul-Henri Sandaogo Damiba a rappelé aux hommes des médias que le MPSR garantit la liberté de presse et les a invité au respect de l’éthique, de déontologie du métier et à un « accompagnement sincère et vrai pour cette période décisive de notre histoire ». « Ce qui est à critiquer doit être critiqué, ce qui est à porter à la connaissance des populations devra être élaboré », a-t-il déclaré.
Prenant la parole, les responsables des médias publics et privés ont exprimé leurs différentes difficultés notamment, le manque des moyens financiers et matériels. En réponse, le président Damiba les a invité à la patience, le temps de mieux organiser ses structures de communication.