Bénin – Marche contre la vie chère: les appels se multiplient pour la libération des personnes arrêtées
Quarante-huit heures après la marche de protestation contre la cherté de la vie organisée le 1er Mai par la CSTB, les personnes arrêtées par la police républicaine ne sont toujours pas libérées. Dans la classe politique, des appels se multiplient pour leur libération.
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Liberté sans condition et immédiate aux travailleurs détenus lors de la marche de protestation contre la vie chère organisée par la Centrale Syndicale des Travailleurs du Bénin (CSTB) le 1er Mai 2024.
C’est d’abord le parti Les Démocrates qui est le premier a lancé l’appel pour la libération immédiate et sans condition des personnes détenues. A travers un communiqué, le parti Les Démocrates demande instamment la libération des manifestants arrêtés à Cotonou.
Le parti de l’ancien président Boni Yayi dénonce les arrestations arbitraires opérées par la police républicaine et exige la libération immédiate de tous les travailleurs injustement détenus en violation de la loi fondamentale.
Même son de cloche du côté de la Force cauris pour un Bénin émergent (FCBE) qui a donné de la voix après la dispersion de la marche de la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (CSTB) le 1er mai 2024 à Cotonou.
Dans un communiqué en date du 2 mai 2024 signé de Salomon Odjo, son secrétaire administratif, le parti FCBE a déploré « le déploiement exagéré des forces de l’ordre dans plusieurs villes en vue non pas d’encadrer les manifestations mais plutôt de les empêcher ».
Car, a rappelé le parti d’opposition, « dans tous les pays du monde, il est de tradition le 1er mai de chaque année que les travailleurs s’organisent sous diverses formes pour faire entendre leurs revendications ».