Bénin: les fidèles rescapées de la secte « Azzaà«l » libérées
Les fidèles rescapées de la secte « Azzaël » gardées dans un centre social à Savalou sont désormais libres de leur mouvement. Ils sont libérés depuis ce jeudi 28 Avril 2022.
Rubrique société
Ph: BWT
Les 63 fidèles de l’église « Azzaël » gardées depuis trois mois dans un centre social à Savalou ont regagné leur foyer d’accueil depuis ce jeudi. Le processus de réinsertion social de ces fidèles qui, pour certains sont devenus veuves parce que ayant perdu leur mari dans les affrontements ou n’ayant plus de leur nouvelle, a été minutieusement conduite par le Centre de promotion sociale de Savalou.
Selon les informations de « Matin libre », les membres des familles d’accueil ont pris des engagements signés pour la traçabilité de ces fidèles qui vont intégrer désormais leur cercle familial.
Ces ex fidèles de l’église azzaël qui viennent d’être libérés pour regagner leur famille d’accueil sont ces femmes et enfants qui ont fui à la suite l’éclatement des affrontements meurtriers du 29 janvier 2022 dans la localité de Monkpa à Savalou entre fidèles de l’église Azaël la police républicaine.
Après leur fuite, elles se sont refugiées dans la brousse. Mais avec le concours des autorités communales, la police républicaine les a recueilli et conduit au commissariat de Monkpa où elles ont transité avant d’atterrir au centre social de Savalou.
Après leur réinsertion dans la société, les autorités locales recherchent des personnes de bonne volonté pour la mobilisation de ressources afin que ces 63 fidèles qui ont tout perdu dans ces affrontement sanglants puissent reprendre une activité génératrice de revenus.
Retour sur le drame de Monkpa
Selon les précisions de la police, tout est parti de la plainte d’une femme enceinte, victime de violences de la part des fidèles de « Azzaël ». « Le lundi 24 janvier 2022, une dame enceinte a été curieusement violentée et sérieusement molestée par quinze (15) fidèles de ladite secte pour des motifs fallacieux constitutifs d’infractions à la loi pénale. Convoqués plusieurs fois par la Police, ils ont refusé de répondre auxdites convocations », a déclaré Soumaïla Yaya.