Bénin – Femme battue par un Prof de l’UAC: « Je suis dérangée par des esprits », la victime s’explique
Une femme battue par un enseignant de l’UAC, le sujet fait la Une des médias sociaux depuis quelques jours et ne laisse personne indifférent. La vidéo de la scène tourne en boucle et suscite colère et indignation. Pour mieux comprendre ce qui s’est passé, BENIN WEB TV est rentrée en contact avec dame Jollyane A., la victime. A cœur ouvert, elle a donné sa version des faits.
Image d’illustration
On en sait désormais un peu plus sur ce qui s’est passé entre l’enseignant de la Fadesp de l’UAC et son épouse. Contactée par BENIN WEB TV, elle explique les faits et demande clémence pour son mari. « C’est un homme aimant et je ne sais vraiment pas ce qui s’est passé jusqu’à ce qu’on en arrive là. Ce n’est pas un problème de la justice, c’est un problème spirituel qui me dérange moi personnellement », a-t-elle confié.
Selon dame Jollyane A., son mari ne l’aurait pas bastonné de son propre gré ou par simple plaisir. Elle explique qu’il s’agit d’un problème spirituel ajouté à la « jalousie possessive » qu’elle traîne depuis son union passée. « J’ai un passé des moments très douloureux. J’ai vécu la même chose dans mon premier ménage. Mon ex aussi me battait à cause de ce même problème de jalousie. Je ne justifie pas l’acte, mais comme je l’ai dit, c’est un problème spirituel », a-t-elle martelé.
Je suis sûre qu’il n’était pas dans son état normal. Je suis sûr qu’il était possédé à l’instant T (au moment des faits). C’est un esprit redoutable.
« Le professeur ne voulait plus de moi… »
Dans la vidéo qui a fait le tour de la toile, on entend le mari qui répétait à maintes reprises : « tu ne peux plus rester dans cette maison, ton plan de démon, va mener ça ailleurs. Tu ne peux plus rester ici… ». A cette déclaration de l’enseignant, la dame lançait : « je resterai…Ce n’est pas l’étudiante de la deuxième année avec qui tu couches qui viendra… ».
Dame Jollyane A. nous explique qu’en réalité son mari ne voulait plus d’elle et souhaitait qu’elle quitte le foyer conjugal ; mais elle s’y est opposée. Dans cette opposition, elle pense peut-être avoir poussé à bout son mari, surtout que la situation n’a pas fait objet d’un débat concluant entre eux. « On manque de communication dans notre couple », a-t-elle déploré.
Elle voulait une conciliation…
La victime confie qu’elle n’a pas souhaité une poursuite judiciaire contre son mari. Pour elle, l’Association des femmes juristes du Bénin devrait l’aider à renouer le dialogue avec son homme. En tout cas, c’est ce qu’elle attendait. Elle se dit donc surprise par la tournure prise par le dossier. « Je pensais que les Associations allaient nous faire asseoir et nous parler ; mais ils ont simplement déposé mon mari en prison », a-t-elle déclaré.