Bénin – Dossier ANaTT: déjà des millions récupérés pour la caisse de l’Etat
Parallèlement aux poursuites judiciaires enclenchées contre les présumés auteurs des actes de prévarication enregistrés à l’Agence nationale des transports terrestres (ANaTT), le gouvernement est décidé à récupérer les trop perçus par les cadres de la structure. Plusieurs millions de francs CFA seraient déjà récupérés pour alimenter la caisse de l’Etat.
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En dehors des sanctions administratives et les poursuites judiciaires dans le sulfureux dossier de prévarication à l’agence nationale des transports terrestres, l’Etat a mis sur pied des mécanismes de récupération des fonds dilapidés. Selon les informations rapportées par le quotidien « Le Potentiel », plusieurs millions de francs CFA ont déjà été récupérés par le mécanisme de récupération mis en place.
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A croire cette source, des directeurs, des agents et autres personnels de l’agence nationale des transports publics ayant illégalement bénéficié des ressources de la structure, procèdent déjà à des remboursements. Des engagements sont par ailleurs pris aussi bien par des agents encore en liberté que par ceux en détention pour restituer les sous qu’ils détiendraient par devers eux, précise la même source.
Faut-il le rappeler, l’ancien directeur de l’agence nationale des transports terrestres, Thomas Agbéva et plusieurs autres cadres de la structure séjournent depuis quelques jours en prison dans le cadre de ce dossier.
Retour sur le dossier ANaTT…
Un audit commandité par l’Etat à l’Agence nationale des transports terrestres (ANaTT) a révélé des irrégularités dans la gestion de certains cadres de la structure.
Selon des précisions apportées par le compte-rendu du Conseil des ministres en sa session de ce mercredi 7 Juillet 2012, les défaillances relevées par l’audit portent aussi bien sur l’organisation générale de l’Agence, caractérisée par un cadre réglementaire inadéquat, l’insuffisance du personnel technique, la pléthore d’agents d’exécution, la prépondérance des traitements manuels de données, que le défaut de protection de celles-ci ou de l’intégrité du système informatique.