Poursuivi pour « incitation à la rébellion », le journaliste maxime Lissanon risque bien des peines privatives de liberté. Dans sa réquisition, le ministère public a requis contre le mis en cause, une peine de 12 mois de prison dont 4 mois fermes.
12 mois de prison dont 4 fermes. Telle est la réquisition mercredi 24 Mai du ministère public lors de l’audience au tribunal de première instance de première classe de Cotonou.
Interpellé et gardé en détention depuis le 13 Janvier 2023 suite à une publication sur sa Page Facebook, Maxime Lissanon pourrait retrouver sa liberté d’aller et venir si la décision du juge en charge du dossier n’est pas plus lourde que la réquisition du ministère public.
Dans la publication objet de la poursuite, le journaliste a posté: « Les représentants du parti Les Démocrates refusés d’accès dans les bureaux de vote à Abomey. On leur reproche la non authentification de leur mandat, alibis pour leur faire perdre du temps« . La publication a été postée alors que le pays était au cÅ“ur d’une élection pour désigner les représentants du peuple à l’Assemblée nationale.