La Fédération béninoise de football (FBF) a déposé lundi un recours auprès de la FIFA et de la CAF pour dénoncer les irrégularités d’arbitrages survenues lors de la défaite des Écureuils contre la RDC (0-2) dimanche. Une requête qui n’inquiète pas le camp congolais qui rassure qu' »aucune procédure de la sélection béninoise ne pourra » faire annuler la victoire des Léopards.
Estimant avoir été victime d’injustice lors de la défaite des siens face à la RDC (0-2) dimanche, à l’occasion de la 6è journée des éliminatoires de la coupe du monde 2022, la Fédération béninoise de football (FBF) a déposé lundi un recours auprès de la FIFA et de la CAF pour obtenir réparation.
Dans sa note, l’instance béninoise dénonce les changements opérés par l’entraîneur congolais, Hector Cuper, au cours du match, violant ainsi les règles de base en la matière et influant par la même occasion sur le cours de la rencontre. Le technicien argentin aurait en effet effectué ses changements sur quatre créneaux différents, contre trois comme le prévoit le règlement.
Une requête qui pourrait entraîner la disqualification des Léopards qui perdront alors la rencontre sur tapis vert. Pas de quoi inquiéter cependant le camp congolais qui affiche une sérénité absolue dans cette affaire. Selon la FECOFA, aucun recours des Béninois, quel qu’il soit, ne pourra faire annuler la victoire des Léopards contre les Écureuils à Kinshasa.
«La partie béninoise n’a formulé aucune réserve. Règlementairement, celle-ci devait s’opérer deux heures après le coup de sifflet final de l’arbitre et être confirmée dans le 24 heures», a assuré le secrétaire général de la FECOFA, Belge Situtala, dans l’émission Radio Foot Internationale de RFI.
Pour le SG de la Fédération congolaise, contrairement à la polémique qui fait grand bruit tant au Bénin qu’au Congo, la RDC a procédé à ses changements en commun accord avec les officiels de la rencontre, et de ce fait, elle n’a violé aucun règlement de la CAF.
«Même si le Bénin, dans le cas d’espèce, avait formulé des réserves, nous rentrons dans les Lois du Jeu. Quand une rencontre se déroule, l’autorité, c’est-à-dire l’arbitre de réserve, a la responsabilité du contrôle des procédures des remplacements. Cela signifie que, quand l’entraîneur propose et que le 4e arbitre approuve, je ne vois pas en quoi cela peut engager la responsabilité de l’entraîneur et, à partir de là, de la sélection. A ce stade, je peux affirmer, sans ambages, que le résultat acquis sur terrain est irrévocable et aucune procédure de la sélection béninoise ne pourra prospérer sur le sujet« , a rassuré Belge Situtala.
Et visiblement, la RDC pourrait avoir raison dans cette affaire. En 2020, lors des éliminatoires de la CAN, la CAF avait rejeté un recours de la Libye contre la Guinée Equatoriale qui avait saisi l’instance africaine pour une situation similaire.
Ballon que vous aviez joué pendant 90 minutes là vous n’aviez même pas pu marquer un but et c’est le changement au côté congolais vous voulez attaquer comme alibi. Revenez à la maison. Et renvoyer le soir disant entraîneur MICHEL D.
Ballon que vous aviez joué pendant 90 minutes là vous n’aviez même pas pu marquer un but et c’est le changement au côté congolais vous voulez attaquer comme alibi. Revenez à la maison. Et renvoyer le soir disant entraîneur MICHEL D.