« Aucune population n’a jamais été dégagée, on n’est jamais entré dans une maison… », Alain Orounla sur la libération des espaces publics
Les autorités communales d’Abomey-Calavi et de Cotonou ont entamé, depuis quelques jours, une opération de libération des espaces publics en pleine recolonisation par les populations. Cette opération est conjointement menée par les préfets des deux départements. Pour Alain Orounla, l’opération qui est en cours doit être bien comprise par les populations, car, précise-t-il, il ne s’agit pas d’une opération de « dégagement » des populations.
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Dans un entretien accordé à un quotidien de la place, le préfet du département du Littoral, Alain Orounla, a donné sa lecture de l’opération de libération des espaces publics dans la ville Cotonou, qui est son territoire de compétence.
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Appréciant l’opération en cours, l’autorité préfectorale estime que l’Etat est dans ses droits en procédant à la libération des espaces publics, illégalement occupés par des populations.
Pour l’ancien ministre de la Poste et des Télécommunications, « il ne s’agit nullement d’une opération de déguerpissement, mais plutôt d’une opération de lutte contre la recolonisation de l’espace public »
L’opération en cours à Cotonou doit permettre, aux dires de l’ancien ministre de la Communication, de libérer ce qui doit rester libre pour que les populations puissent aller et venir librement. Cette lutte à son avis est devenue d’autant plus impérieuse que des centaines de milliards ont été consacrés à asphalter les rues, qui ne peuvent pas continuer à subir les actes d’incivisme que, par négligence, on avait toléré par le passé.
« Donc, il s’agit de le rappeler à nos compatriotes dans le cadre d’une activité permanente. Il n’y a pas de saison pour rappeler les gens à l’ordre. Ils ont été suffisamment informés de ce qu’ils doivent prendre le soin de libérer les espaces avant que les forces de sécurité ne soient obligées d’intervenir« , a-t-il indiqué.