Vie politique au Bénin: Richard Boni Ouorou annonce le déclin de Rachidi Gbadamassi
Le buffle de Parakou tel qu’il aime se faire appeler, l’ancien maire Rachidi Gbadamassi est au crépuscule de son parcours politique. C’est du moins l’analyse que fait le politologue Richard Boni Ouorou des derniers développements de l’actualité politique.
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La dernière attaque médiatique du député du parti Bloc Républicain, l’honorable Rachidi Gbadamassi contre Richard Boni Ouorou est-elle l’expression de fébrilité d’un acteur politique au soir de sa carrière? C’est du moins ce que pense ce compatriote de la diaspora béninoise vivant au Canada.
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Dans une publication sur sa page Facebook, Richard Boni Ouorou a fait allusion aux dernières attaques médiatiques dont il a été victime de la part de Rachidi Gbadamassi. Le politologue fait un lien entre les dernières attaques du député BR et le procès Reckya Madougou.
« Chacun de vous comprend maintenant pourquoi (Rachidi Gbadamassi) s’est accroché à mon nom toute la semaine durant, parce qu’il voyait la menace Madougou pointer en fin de semaine« , lit-on dans le post de richard Boni Ouorou.
Pour le politologue, Rachidi Gbadamassi pendant longtemps a été fait chanter par l’ancien président Boni Yayi pour sa supposée implication dans le dossier du juge Coovi. « À chaque fois, poursuit le politologue dans sa publication, il se servait du capital électoral qu’il s’est constitué grâce à la naïveté des jeunes de Parakou à l’époque pour négocier une trêve et continuer à vaquer à ses nébuleuses occupations« .
Rachidi Gbadamassi a-t-il perdu son capital électoral ?
Le capital électoral qui constitue le fonds de marchandage politique de l’ancien maire de Parakou aux dires de Richard Boni Ouorou n’existe plus. « Il ne dispose plus de ce capital électoral parce que le président du parti ABT (Abdoulaye Bio Tchané) est un leader relatif dans sa zone, Charles Toko gratte désormais lui aussi une partie de cet électorat et Adambi qui ne l’a jamais aimé est aussi de la partie. Sans compter Yayi Boni et ses caciques qui demeurent en embuscade dans la zone » indique le politologue.