Sur le plateau de CBS Sports, l’ancienne gloire du football Thierry Henry a piqué une grosse colère sur la gestion du cas de Romelu Lukaku, victime de racisme, par la ligue italienne.
Buteur sur penalty lors de la victoire 2-0 de l’Inter Milan contre Benfica ce mardi, en quarts de finale aller de la Ligue des champions, Romelu Lukaku a réitéré sa célébration en posant de nouveau son index sur sa bouche en réponse aux cris racistes dont il avait été victime la semaine dernière lors du match de Coupe d’Italie contre la Juventus (1-1). Contrairement à la dernière fois, l’attaquant de l’Inter Milan n’a pas été averti, mais la semaine dernière, il avait écopé d’un deuxième carton jaune, entraînant son expulsion. Une sanction confirmée par la ligue italienne, au grand désarroi de Thierry Henry.
Sur le plateau de CBS Sports, la légende d’Arsenal a laissé exploser sa colère contre la décision de la Ligue italienne. « Je reviens sur le bon sens encore. Là, ça ne peut pas être du bon sens quand tu vois ce que le gars (Lukaku, ndlr) entend et qu’il demande juste au public de se taire. Il prend un carton jaune, vraiment? A cause de ça? Pourquoi le bon sens ne vient pas jouer ici si tu as un peu d’empathie? Si tu ne sais pas ce que veut dire empathie, regarde dans un dictionnaire pour savoir ce que ça veut dire« , a lâché l’ancien international français, avant d’ajouter: “J’aurais fait pire que lui si j’avais été ciblé sur un terrain. La fédération italienne maintient le carton jaune et on parle de sens commun? Sérieusement”.
Thierry Henry a profité de l’occasion pour en appeler à la responsabilité de l’UEFA: “J’en ai marre de voir ‘No to racism’ sur la manche des maillots, de ses images moches avant le début des matchs où les joueurs se mélangent en se focalisant sur le terrain. Pouvons-nous nous concentrer sur d’autres endroits et voir ce que nous pouvons bien faire à ce sujet?”. Il faut dire que les actes de racisme se multiplient un peu partout dans les stades en Europe. Les Ligue locales et l’UEFA doivent désormais durcir le ton et ne plus avoir peur d’infliger de lourdes sanctions pour freiner ce phénomène.