« Nous sommes tous soumis aux règles de l’État », Wilfried Houngbédji répond aux Démocrates
Dans un récent communiqué, le parti Les Démocrates a dénoncé certains faits dont la surveillance financière étroite et injustifiée de certains responsables du parti. Une dénonciation infondée selon le porte parole du gouvernement, Léandre Wilfried Houngbédji qui estime que tous les béninois sans exception sont soumis aux règles de l’État.
Wilfried Léandre Houngbédji, porte-parole du gouvernement@Matin Libre
Dans un communiqué publié le lundi 12 février 2024, Les Démocrates ont déclaré que certaines personnalités de la formation politique font l’objet d’une surveillance financière étroite et injustifiée. Lors du point de presse hebdomadaire du conseil des ministres du mercredi dernier, le secrétaire général adjoint et porte-parole du gouvernement a rejeté ces affirmations, qualifiant la situation de diversion.
« C’est de la diversion parce que pour avoir été président de la République, le président du parti Les Démocrates sait très bien que le Bénin dispose d’un organe préposé au contrôle ou au suivi des flux financiers dans le cadre de lutte contre le blanchiment d’argent au Bénin », a souligné Wilfried Léandre Houngbédji.
Selon le porte-parole du gouvernement, l’entité responsable de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme au Bénin est la Cellule nationale de traitement des informations financières (Centif). Cette entité, établie en 2018, est largement connue par la population béninoise ainsi que par les acteurs économiques, précise l’ancien journaliste.
« Ils savent très bien qu’à partir d’un niveau donné de flux, on s’intéresse à vos activités. On cherche à comprendre pour éviter qu’il y ait du blanchiment de capitaux », fait remarquer Wilfried Léandre Houngbédji.
Selon le porte parole du gouvernement, si des responsables du parti Les Démocrates se sentent interpeller par la Centif, cela suppose, se réjouit Wilfried Houngbédji, que cette entité de l’Etat assume pleinement la mission à elle dévolue.
Quand on ne se reproche rien…
Pour Wilfried Houngbédji, tant que les responsables du parti LD ne mènent pas d’activités illicites, ils n’ont pas à se préoccuper de la Centif.