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« Nous ne voulons pas isoler le Mali » (Union européenne)

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Alors que le Mali est déjà complètement isolé sur le plan régional par les sanctions de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), le représentant de l’Union européenne, dont l’organisation a soutenu les sanctions, a indiqué que l’intention n’est pas d’isoler le Mali et son gouvernement.

La représentante spéciale de l’UE pour le Sahel Emanuela Del Re, a indiqué que son organisation et ses partenaires n’ont pas l’intention d’isoler le Mali et son gouvernement militaire. Une déclaration faite qui va pourtant en déphasage avec les derniers développements. En effet, la CEDEAO a imposé de lourdes sanctions au Mali en fermant ses frontières, en imposant un embargo commercial et en gelant les avoirs du pays.

Au-delà de cela, ces sanction que plusieurs personnalités ont qualifié de disproportionnées, ont été soutenues par l’Union européenne qui a également déclaré qu’elle imposerait ses propres restrictions conformément à la CEDEAO, probablement plus tard en janvier. Cependant, la représentante de l’UE a déclaré que la porte restait ouverte au dialogue.

Dans un entretien lundi avec l’agence de presse Reuters, Del Re a indiqué que « la position de l’Union européenne est d’être ferme sur certains principes sans fermer complètement les portes ». « Nous devons continuer à dialoguer avec le Mali car nous ne voulons pas isoler le Mali, nous voulons un Mali capable de surmonter cette crise », a déclaré Del Re, ajoutant qu’elle avait confiance que des pourparlers auraient lieu.

Pour le moment aucun calendrier de pourparlers n’est encore à l’ordre du jour et, même si les autorités maliennes ont également indiqué être ouvertes au dialogue, rien ne pointe à l’horizon en ce qui concerne d’éventuelles discussions. Aussi, la CEDEAO a récemment indiqué qu’elle ne fermait pas la porte au Mali. Il va sans dire que toutes les parties semblent disposer à s’asseoir pour parler mais on ne sait pas comment et quand cela pourrait avoir lieu.

Le gouvernement malien a averti que les sanctions pourraient mettre la nation en difficulté à genoux. Poussés par le gouvernement, des milliers de Maliens ont rejoint les manifestations de rue vendredi. La CEDEAO a déclaré qu’elle lèverait progressivement les sanctions si la junte présentait un délai acceptable pour revenir à l’ordre constitutionnel.

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Le Mali a du mal à trouver la stabilité depuis 2012, lorsqu’une rébellion touareg dans le nord a été détournée par des militants islamistes. Les insurgés liés à Al-Qaïda et à l’État islamique ont poursuivi leurs attaques, tuant des centaines de personnes et rendant des pans de territoire ingouvernables malgré la présence de milliers de soldats français et de partenaires européens, ainsi que des Casques bleus des Nations Unies.

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