Malgré les contestations de l’opposition qui dénonce une fraude généralisée et la manipulation des résultats, le nouveau président élu du Nigeria, Bola Ahmed Tinubu, prêtera serment le 29 mai conformément à la constitution. Le ministre nigérian de l’Information et de la Culture, Lai Mohammed, a affirmé qu’il n’y avait pas de justification pour la formation d’un gouvernement intérimaire dans le pays.
Les résultats publiés par la Commission électorale nationale indépendante du Nigéria (Inec) donnent Bola Ahmed Tinubu vainqueur de l’élection présidentielle qui s’est tenue les 25 et 26 février. Le candidat du Congrès des progressistes (APC), parti au pouvoir, a remporté 37 % des voix, suivi par son rival du Parti démocratique du peuple (PDP), principal parti d’opposition, Atiku Abubakar, qui a obtenu 29 % des voix. Les candidats des quatre partis politiques d’opposition ont saisi la Cour constitutionnelle en invoquant une fraude généralisée et la manipulation des résultats.
Malgré les contestations de l’opposition, le ministre de l’Information et de la Culture a affirmé que Bola Ahmed Tinubu prêtera serment le 29 mai conformément à la constitution. L’opposition demande la formation d’un gouvernement intérimaire jusqu’à ce que les allégations liées aux élections soient clarifiées. Cependant, le ministre a rappelé que les partis politiques avaient le droit de contester le résultat des élections devant les tribunaux.
Le Nigeria est un pays où la politique est souvent marquée par des contestations électorales. La prochaine étape sera donc pour les tribunaux de trancher sur les allégations de fraude électorale soulevées par l’opposition. En attendant, Bola Ahmed Tinubu prêtera serment le 29 mai en tant que nouveau président élu du pays.