Le chef de la diplomatie de l’Union européenne a exprimé lundi « sa pleine solidarité » avec la France, dont l’ambassadeur au Niger est sous le coup d’une expulsion des militaires ayant pris le pouvoir.
Depuis le coup d’Etat au Niger qui a mis en otage le président Mohamed Bazoum, l’Union européenne s’est toujours accordé pour des sanctions visant les putschistes. En conférence à New York à l’issue d’une réunion des ministres des Affaires étrangères de l’UE, le chef de la diplomatie de l’Union européenne a encore réaffirmé des Vingt-Sept sur la crise nigérienne et le bras de fer entre les putschistes et la France.
« Nous avons exprimé notre solidarité avec la France au sujet de son ambassadeur », a déclaré Josep Borrell. Le diplomate a également redit son « soutien entier » au président Mohamed Bazoum, renversé et retenu prisonnier par les militaires.
« Nous avons salué son courage et sa détermination », alors qu’il est retenu depuis deux mois et qu’il ne compte pas démissionner, a également déclaré Josep Borrell. Sur le Sahel, il a répété que l’Union européenne devait « réévaluer » sa stratégie, son approche, ses politiques et ses attentes. « Nous n’avons pas de conclusions », a-t-il ajouté tout en soulignant que les ministres étaient d’accord sur un point : la nécessité d’une « nouvelle approche » dans un environnement « bien plus complexe ».